Sanofi & Deepomatic : Observation et monitoring des animaux de laboratoire grâce à l’automatisation visuelle

L’utilisation d’animaux dans la recherche reste actuellement une pratique scientifique indispensable pour l’efficacité et la sécurité des médicaments. Si d’autres méthodes se développent, étudier les animaux est encore nécessaire pour comprendre l’origine des pathologies humaines, mettre au point de nouvelles thérapies et répondre aux exigences réglementaires. La très grande majorité des animaux utilisés dans la recherche sont des rongeurs, et plus particulièrement des souris.
La recherche in vivo est guidée par une réflexion éthique permanente, et encadrée par une réglementation exigeante garantissant le respect de la règle des 3 R :

→Remplacer (utiliser d’autres modèles que le modèle animal si possible)
→Réduire (le nombre d’animaux utilisés)
→Raffiner (minimiser les contraintes, le stress et la douleur des animaux)

C’est ce troisième R que Sanofi cherche à améliorer, en particulier “établir des points limites adaptés en maîtrisant l’évaluation du bien-être des animaux”.

Chercheur scientifique entrain d'utiliser un microscope pour sa recherche

Bénéfices

#1

L’obtention d’informations supplémentaires sur le bien-être des souris

#2

Une plus grande réactivité : en cas de dégradation de l’état général des souris, le diagnostic est établi plus vite.

#3

Une meilleure confiance dans l’évaluation du bien-être des animaux

Challenge

La solution mise en place avec Deepomatic vise donc à évaluer le bien-être des souris dans leur environnement en laboratoire. Elle permettra à Sanofi de détecter les modifications de comportements pouvant être induites par un candidat médicament ou une pathologie induite dans le modèle animal. Chez les souris modifiées génétiquement, la solution doit permettre de répondre à l’obligation légale de rechercher tout signe d’altération du bien-être animal.

Les souris étant des animaux nocturnes, la nuit est la période idéale pour observer leur comportement et identifier leurs changements d’activité. Pourtant, à l’heure actuelle, la plupart des expériences sont réalisées de jour, via des mesures ou observations courtes et répétées de quelques minutes, en manipulant les souris hors de leur cage.
En raison du rythme imposé par le travail humain, l’information obtenue dans les études est donc partielle et imparfaite. Tout changement d’environnement induit en effet un fort niveau de stress chez la souris, ce qui peut, de fait, biaiser l’observation comportementale.

Solution

Grâce à la reconnaissance d’image, il est possible d’analyser automatiquement le comportement de certaines souris hébergées en groupe dans leur propre cage :

- détection des périodes d’activité ou d’immobilité des souris via une technologie de tracking

-détection du temps passé à boire et à manger.

Les durées détectées pendant la nuit sont reportées sous forme de graphiques, que les chercheurs peuvent analyser dès le lendemain matin pour vérifier que les objectifs de l’étude ont bien été atteints, et ajuster les protocoles en fonction.

En améliorant la qualité de nos processus d’observation des souris, la solution de Deepomatic nous permet d’extraire des informations précieuses pour mieux évaluer le bien-être des souris utilisées dans la recherche.

Pierre LainéeHead of In Vivo Research Center FranceSanofi
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