Faire de la RSE une aventure collective

byJulie Trinckvel
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J’ai rejoint Deepomatic au mois de juillet 2020 en tant que chargée de RSE. Après 6 mois passés aux côtés de l’équipe, il est l’heure du bilan et je souhaite aujourd’hui partager mon témoignage.

Dans la vie privée comme dans la vie professionnelle, il n’est pas toujours facile de trouver chaussure à son pied. Dégoter un poste stimulant, porteur de sens, dans une entreprise pour laquelle on souhaite travailler s’apparente parfois à un vrai parcours du combattant. Mais il arrive aussi que le chemin s’avère plus facile que prévu et que l’on tombe presque immédiatement sur le poste qui correspond à nos attentes. C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai rejoint l’équipe de Deepomatic.

L’amour au premier coup d’oeil

Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes intégrant le marché de l’emploi souhaitent que leur poste soit compatible avec leurs valeurs. Et cela tombe bien, car de plus en plus d’entreprises désirent rendre leur stratégie compatible avec les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques actuels. Le développement de la RSE est symptomatique de cet engouement : pour les organismes qui les mettent en place, cette démarche consiste à prendre en compte toutes les externalités de leur activité et à œuvrer pour supprimer ou limiter leurs impacts négatifs.

Lorsque j’ai rencontré les employés de Deepomatic pour la première fois, j’ai tout de suite compris à qui j’avais à faire : l’équipe semblait mue par une forte conscience environnementale et souhaitait désormais convertir leurs réflexions en actions concrètes. Cette envie d’agir est la condition sine qua none pour mettre en place une politique RSE efficace et digne de ce nom. Je crois que c’est ce qui explique pourquoi je suis ressortie séduite de mes entretiens et pourquoi j’ai rejoint l’aventure Deepomatic.

Pour qu’une telle politique puisse être réellement efficiente, elle nécessite une autre condition: la RSE doit irriguer toutes les sphères de l’entreprise et embarquer tous les collaborateurs. Pour le dire autrement, elle ne peut pas être l’affaire de quelques-uns. C’est un défi considérable pour celui qui initie ce type de démarche. Dans mon cas, cette dimension s’est avérée plus facile que prévue en raison de la nature du travail que j’avais à effectué et de l’état d’esprit de mes collègues.

Le début d’une aventure collective

Deepomatic était déjà bien avancé sur le plan social (flexibilité du travail, congé paternité allongé…) quand j’ai rejoint ses rangs, ce qui explique pourquoi j’ai d’abord concentré mes efforts sur l’aspect environnemental de son activité. L’entreprise désirait évaluer son empreinte carbone. Réaliser ce type de comptabilité nécessite un véritable travail d’enquête, ce qui implique de toquer à de nombreuses portes pour obtenir les informations recherchées. Cette étape m’a permis de découvrir et sensibiliser mes collègues à ces questions. Par ailleurs, cette quête s’est avérée fastidieuse puisqu’il n’existe que très peu d’informations pertinentes pour calculer l’empreinte des structures qui composent le secteur de la tech.

Face à ces lacunes, nous avons dû réaliser nous-même une méthodologie permettant de prendre en compte le coût de services comme le Cloud. N’étant pas informaticienne ou développeur de formation (et c’est le moins qu’on puisse dire…), il m’était difficile de réaliser une étude aussi technique seule. De manière volontaire, quelques collègues sont venus me prêter main forte et nous avons ensemble construit cette méthode dont je suis aujourd’hui très fière puisqu’elle aidera certainement d’autres acteurs comme nous à prendre conscience du poids environnemental que représentent certains services souvent oubliés des comptabilités carbone.

Outre ce travail, j’avais également pour tâche de produire une charte éthique définissant les engagements sociaux et surtout environnementaux de l’entreprise. Élaborer un tel document n’a pas de sens si toute l’équipe qui compose la structure n’est pas mobilisée. Par chance, avant même mon arrivée, Deepomatic avait déjà pris la décision de dédier son séminaire annuel à la thématique du développement durable. Ni une ni deux, nous avons sauté sur l’occasion pour faire de ces quatres jours dans la Drôme un temps de réflexion privilégié sur les problématiques environnementales que nous rencontrons. Avec le concours de consultantes spécialisées en RSE, nous avons organisé des ateliers qui ont fortement alimenté le contenu de la charte qui circule aujourd’hui en interne. Nous y avons pris des engagements environnementaux forts et défini des politiques de réduction que nous mettons depuis en œuvre.

Conclusion : du « vous » au « nous »

Lorsque j’ai fait mon entrée dans l’entreprise, beaucoup de mes collègues ont été étonnés par mon recours massif à la deuxième personne du pluriel : le « vous » au lieu du « nous ». Parfois interprété comme un détachement, il était en fait le signe d’une lente assimilation au groupe. De part ma nature et mon tempérament, j’ai souvent eu du mal à me sentir partie prenante d’un collectif. Pourtant, et bien que cela ait pris un certain temps, j’ai maintenant le sentiment d’appartenir à un tout.

Les projets que nous menons sont ambitieux et contribuent à rendre nos technologies plus compatibles avec les enjeux de demain. Nous souhaitons désormais démocratiser la pratique des comptabilités carbone, aider le secteur de la tech à devenir plus transparent, et globalement contribuer à un monde plus respectueux de l’environnement. Car plus on est de fous à vouloir changer les choses, mieux l’on fait. 






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